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Phobie de l’autoroute : comment Georgia s’en est libéré avec NERTI

Phobie de l’autoroute : comment Georgia s’en est libéré avec NERTI

Comment je me suis libéré de ma phobie de l’autoroute et tout ce que NERTI  a changé pour moi – GEORGIA

LUC : Bonjour à tous. Aujourd’hui nous sommes avec Georgia qui est près de Montélimar, qui vient de la fonction publique au départ et qui est en train de s’installer comme coach, coach de vie. Elle fait partie de la formation NERTI et elle s’est libérée entre autre de sa phobie de l’autoroute.
Tu es à quel niveau? Je ne sais plus.

GEORGIA : Je suis au niveau 7.3, c’est-à-dire au certificat praticien.

LUC : Certification de praticien. Super. Bravo. Et tu as déjà travaillé sur la peur de manquer. Justement du fait de ton installation et que tu arrives de la fonction publique, c’était quand même un gros challenge. Et cette peur de manquer, la peur de s’installer, la peur de réussir et la peur d’être mise en lumière.

GEORGIA : Oui.

LUC : Parce que la caméra pour toi, ce n’est pas trop ton truc.

GEORGIA : C’est vrai.

LUC : Je te remercie de nous consacrer un peu de temps par rapport à ton vécu, par rapport à cette formation.

GEORGIA : Merci, Luc.

LUC : Tu me disais par rapport à la caméra…

GEORGIA : Alors oui. Par rapport à la caméra, pour moi ce n’est pas évident parce que moi, c’est la première fois que je me fais filmer en réalité et ce n’est pas quelque chose de facile pour moi. Mais aujourd’hui, je le fais volontiers avec beaucoup de plaisir et je le fais notamment parce que justement j’ai travaillé mes peurs et qu’aujourd’hui je suis beaucoup plus sereine.

LUC : Tu valides et tu célèbres aujourd’hui en le faisant.

GEORGIA : Je valide et je célèbre, et je constate qu’effectivement, ça marche puisque je suis aujourd’hui face à toi.

LUC : En vrai.

GEORGIA : Pour de vrai. Chose qui n’aurait sans doute pas pu se faire avant la formation.

LUC : Oui ? Tu étais comment avant la formation justement?

GEORGIA : J’étais beaucoup plus timide, beaucoup plus réservée. Je n’aimais pas du tout me montrer et être mise en lumière ou même tout simplement parler devant une caméra. Même parler devant une estrade, un micro, c’était impossible!

LUC : Ah oui?

GEORGIA : C’est vrai ça m’a fait faire beaucoup de progrès.

LUC : Qu’est-ce que tu as travaillé concrètement?

GEORGIA : Ce que j’ai travaillé?

LUC : Oui. Concrètement, sur quoi tu as travaillé?

GEORGIA : Alors concrètement, j’ai travaillé sur différentes peurs. La première qui était une très grosse peur qui peut paraître un peu… C’est la phobie de l’autoroute, surtout par temps de pluie. Cette peur est née il y a quelques années quand j’étais prise lors d’une inondation dans ma voiture où je me suis vraiment vue mourir, la voiture emportée par un torrent de boue.

LUC : Ah oui?

GEORGIA : Et je m’en suis sortie. Je m’en suis sorti avec beaucoup de chance, mais en rentrant chez moi après, la vie a recommencé et a suivi son cours. Et bien sûr, j’étais loin de me douter que ça avait engramé quelque chose dans mon cerveau. Et ensuite, la peur s’est réveillée, la peur de mourir sur l’autoroute, sur la route par temps de pluie. La phobie de l’autoroute s’est véritablement réveillée et m’a paralysée. Carrément paralysée. Je ne sortais plus de chez moi surtout pour aller en week-end voir des amis ou même pour me former. C’était très, très difficile.

LUC : Dès qu’il y avait de la pluie sur l’autoroute, ça n’allait plus, tu avais déclenché une véritable phobie de l’autoroute.

GEORGIA : Dès qu’il y avait de la pluie, tout de suite je voyais le niveau d’eau monter. Pour moi, c’était synonyme que ça allait être fatalement l’accident.

LUC : D’accord. Et qu’est-ce que ça te faisait perdre?

GEORGIA : Ça m’a coûté de ne pas aller à de nombreuses manifestations, à refuser de nombreuses invitations, de partir en vacances et de ne prendre que les petites routes même pour faire 800 kilomètres.

LUC : Ça rallonge un peu!

GEORGIA : Ça rallonge carrément. J’avais carrément un autre mode de fonctionnement. On partait pour aller au point b, on mettait une semaine avec des petits sauts de puce à chaque fois. Les vacances n’étaient pas une semaine au même endroit. C’était à différents endroits puisqu’on s’arrêtait…

LUC : D’accord. Et ça ne posait pas de problème avec ta famille? Enfin, ce n’était pas…

GEORGIA : Au début, si. Cette phobie de l’autoroute était une source de conflit. Et puis ensuite, mon compagnon s’est adapté à ça. De toute façon, il n’avait pas le choix parce que pour moi, ce n’était pas possible de prendre l’autoroute s’il y avait la moindre goutte de pluie sur le pare-brise.

LUC : Ah oui? Carrément?

GEORGIA : Oui. Oui, oui. Dès que je sentais que c’était orageux, que la pluie allait s’annoncer même s’il ne pleuvait pas, je n’y allais pas parce que si ça tombe d’un coup… Moi, quand je me suis fait prendre comme ça sur la route, je me suis engagée sur l’autoroute; il ne pleuvait pas. Et l’eau est tombée d’un coup. Le niveau est monté très vite. Je suis sortie de l’autoroute, je me suis retrouvée sur une nationale où l’eau était carrément très, très haut puisque mes pneus étaient complètement submergés. Ma voiture s’est mise à flotter. J’ai été emportée. Et quand je suis partie de Sommières puisque c’était à Sommières, il n’y avait pas une goutte de pluie. C’est arrivé brutalement…

LUC : Effectivement. C’était le lendemain de la pluie. Je me rappelle

GEORGIA : Je voyais que la météo n’était pas très clémente. Je me disais : » Non, on n’y va pas ».

LUC : Ah oui.

GEORGIA : La phobie de l’autoroute, ça paralyse beaucoup. Ça empêche de faire beaucoup de choses quand même.

LUC : Oui. Tu as libéré ça maintenant?

GEORGIA : Oui. J’ai libéré ça et j’ai libéré ça en plus de manière assez puissante puisque j’avais un trajet de trois heures pour aller à [inaudible].

LUC : Carrément.

GEORGIA : Il pleuvait véritablement. Le ciel était plombé. C’était gris-noir. Pour la première fois, je me suis dit : « super! Toutes les conditions sont réunies pour libérer enfin cette peur qui était trop importante, qui prenait trop de place dans ma vie.

LUC : Oui.

GEORGIA : Et nous sommes partis.

LUC : C’est paradoxal quand même parce que, cette phobie de l’autoroute, c’est le truc qui te faisait flipper le plus, tu te réjouis de le faire.

GEORGIA : Oui, je me suis réjouie parce que je me suis dit : « c’est le moment ou jamais de prendre le taureau par les cornes et une bonne fois pour toutes m’en libérer et faire face. Ça fait tellement longtemps que j’attendais ce moment-là que je me suis dit : « allez, banco, j’y vais! » Ce n’est pas moi qui conduisais, bien sûr. C’est mon compagnon qui était averti de ce que j’allais faire comme exercice dans la voiture et ça s’est très bien passé. Ça a été tranquille, ça a été rapide. En quelques minutes, la charge émotionnelle a été libérée et tout le restant du trajet, c’est-à-dire à peu près deux heures trois quarts, ça a duré à peu près un quart d’heure, ma libération.

LUC : Ah oui?

GEORGIA : Deux heures trois quarts de trajet avec le sourire complètement détendu, zen.

LUC : Alors qu’il continuait à pleuvoir?

GEORGIA : Alors qu’il continuait à pleuvoir! Oui, complètement.

LUC : Oui, cool.

GEORGIA : Le ciel était bien chargé, c’était l’autoroute. Oui, toutes les conditions étaient réunies. Je suis très, très contente. D’ailleurs, le soir même, nous étions invités à un séminaire, un séminaire justement de développement personnel et quand on est arrivés, on était attendus par les conférenciers avec le champagne, avec tout ça, et c’était tellement bon de faire péter les bulles…

LUC : Oui. Super. Si en plus ils avaient prévu le champagne, il fallait fêter ça.

GEORGIA : Toutes les conditions étaient réunies pour vraiment libérer cette peur et pour la célébrer en arrivant.

LUC : OK. Génial.

GEORGIA : Oui. La petite anecdote, c’est que je n’avais pas encore fait les autres modules pour libérer les personnes, mais ça m’a tellement fait plaisir de me libérer toute seule dans la voiture et que je me suis sentie tout de suite libérée et tout de suite mieux. La conférencière qui était très stressée, je lui ai proposé si elle avait envie que je la soulage de sa peur d’y aller et elle m’a dit : « écoute, oui. Pourquoi pas? »

LUC : Ah oui? Carrément?

GEORGIA : Mais oui! Carrément!

LUC : C’est fort!

GEORGIA : Ça a fonctionné. Elle m’a dit : « oui, je me sens bien. Ça y est. Je n’ai plus peur. Je peux faire ma conférence. C’est cool, c’est super ». C’était sa première conférence.

LUC : Ah oui?

GEORGIA : C’était le baptême du feu, c’était sa toute première conférence et elle était paralysée. Il y avait aussi une caméra. Je l’ai libérée juste avant la conférence et elle a fait sa conférence super fun.

LUC : Non seulement c’est bien pour toi, mais c’est bien aussi pour l’extérieur, pour les gens autour de toi.

GEORGIA : Oui, complètement. Complètement. Oui. Oui. Je ne m’attendais pas du tout à libérer une autre personne ce soir-là.

LUC : Oui. Ça, c’est bien.

GEORGIA : Je me suis sentie bien de le faire. Ça a été pour moi comme une prolongation. Je l’ai fait vraiment de manière naturelle. Je ne me suis pas forcée et je me suis vraiment sentie capable de le faire et ça a fonctionné.

LUC : Chapeau!

GEORGIA : Merci.

LUC : Il y a d’autres personnes aussi dont tu as fait bénéficier ton expérience?

GEORGIA : Oui, j’ai fait bénéficier une personne qui avait la peur du vide.

LUC : Oui.

GEORGIA : Nous sommes allées sur un gros pont avec la rivière qui passe dessous. C’est un pont qu’elle évite systématiquement parce qu’elle se gare toujours de l’autre côté pour ne pas traverser ce pont et ce jour-là elle était prête pour la libération de cette peur. Je lui ai expliqué un petit peu avant de monter sur le pont comment on allait procéder.

LUC : Bien sûr, oui.

GEORGIA : Nous nous sommes engagées toutes les deux sur le pont, moi côté rambarde et elle côté route, vraiment côté route.

LUC : Presque dans le caniveau?

GEORGIA : Presque dans le caniveau, limite à se faire frôler par les voitures.

LUC : Oui.

GEORGIA : Par la suite, je lui ai proposé que nous inversions les rôles. Elle est passée côté rambarde et là, elle a commencé à avoir les sensations corporelles qui arrivaient immédiatement. Les symptômes : mains moites entre les doigts, sous les bras. Enfin, toutes les sensations corporelles.

LUC : Oui. Toutes les sensations.

GEORGIA : Oui. Elle était prête à s’évanouir. Elle était mal. Nous avons continué l’enseignement : « ça fait quoi dans ton corps? Ça fait quoi dans ton corps? » Elle a complètement zappé l’environnement. C’était bien parce qu’elle a vraiment lâché prise. Elle a zappé l’environnement, les gens qui nous passaient autour, les voitures, la peur d’être vue en quelque sorte et elle s’est complètement libérée. Elle s’est lâchée. Elle m’a dit toutes les sensations corporelles qu’elle ressentait et à la fin de la séance, nous étions toutes les deux accoudées sur la rambarde à discuter et elle regardait dessous avec émerveillement la rivière qui coulait, les ronds qui venaient se baigner dans l’eau.

LUC : Pas vrai!

GEORGIA : Oui.

LUC : Ah oui? Elle était penchée carrément sur la rambarde?

GEORGIA : Oui, elle était carrément penchée sur la rambarde. On était toutes les deux accoudées, penchées sur la rambarde, chose qui était impossible.

LUC : Oui. Oui.

GEORGIA : Avant, bien sûr. En quelques minutes, sa peur du vide s’est complètement volatilisée.

LUC : Génial. Génial.

GEORGIA : Oui, oui. J’ai fait une séance là il y a deux jours qui a été très spectaculaire pour moi. C’est une personne qui m’appelait pour mon activité puisque je fais des ateliers aussi dans la création de coaching. Elle venait s’inscrire pour un de mes ateliers. Je lui demande tout simplement : « comment vas-tu? » Elle me dit : « figure-toi, ça ne va pas bien du tout. J’ai une sciatique, je suis très, très mal. Je suis couchée dans mon lit avec des anti-inflammatoires. Je suis super mal, mais je pense que je serai guérie d’ici l’atelier. Ça ira bien ». Je dis : « ah bon? Tu as une sciatique? » Je ne sais pas. Instinctivement, j’ai eu envie de lui demander : « mais qu’est-ce qui s’est passé dans ta vie là récemment? De quoi as-tu peur? » Je ne sais même pas pourquoi je lui ai posé cette question.

LUC : Oui.

GEORGIA : Elle me l’a sorti comme ça. Spontanément, elle m’a dit : » j’ai peur de manquer. Je vais être à la retraite. Je sais quel montant je vais avoir. On m’a annoncé ça hier et je vais avoir une toute petite retraite. Je vais manquer d’argent et la sciatique est arrivée tout de suite après. »

LUC : D’accord.

GEORGIA : Clouée au lit!

LUC : Somatisation, oui.

GEORGIA : Oui. Mais tu vois, je ne sais même pas pourquoi je lui ai posé cette question. C’est arrivé comme ça spontanément. J’ai dit : « ah bon? Tu as une peur de manquer? » Elle m’a dit : « oui, je ne vais pas avoir assez d’argent. Je vais avoir une toute petite retraite. Je vais manquer. » C’est là que je lui ai proposé.

LUC : D’accord.

GEORGIA : J’ai dit : « si ça t’intéresse, écoute, pourquoi pas? On peut essayer de travailler sur cette peur-là, sur cette charge émotionnelle qui est la peur de manquer » et elle m’a dit : « oui, oui, oui. Je veux bien. » Et on l’a fait quasiment dans l’instantané, c’est-à-dire que je me suis rendue chez elle tout de suite après.

LUC : D’accord.

GEORGIA : Elle était vraiment très en demande et j’ai fait une séance. La séance a été très puissante, très forte. Elle a ressenti plein de choses dans son corps. Elle sentait vraiment à la fin que ça lâchait. Ça lâchait, ça lâchait. Elle m’a dit : « mes épaules, je me sens mieux. Je respire mieux ».

LUC : Oui.

GEORGIA : Et puis, je lui ai dit : « écoute ». Elle était épuisée à la fin de la séance, elle était vraiment fatiguée.

LUC : Ça arrive, oui.

GEORGIA : Je ne me suis pas permis de faire une vérification tout de suite et je lui ai proposé qu’il y ait une vérification le lendemain.

LUC : Oui.

GEORGIA : La nuit a passé. Elle a fait des rêves.

LUC : Oui.

GEORGIA : Le lendemain, elle m’a appelé tout de suite. Le lendemain matin, elle m’a appelé immédiatement pour me dire : « je n’ai plus de sciatique. Je gambade comme un lapin. J’ai chanté sous ma douche ».

LUC : Excellent!

GEORGIA : Elle me dit : « Je super soulagée, je suis heureuse comme tout. Je n’ai plus ma sciatique, je n’ai plus mal. Plus besoin d’anti-inflammatoires. » Je suis revenue la voir chez elle. Nous avons fait une vérification. Elle ne ressentait plus rien.

LUC : Il n’y avait plus rien. Super. Génial!

GEORGIA : Elle m’a embrassée.

LUC : Ça me fait penser. Je dis souvent qu’il ne faut pas travailler sur des douleurs directement, mais là, comme tu avais l’impact émotionnel qui avait provoqué la douleur, c’était tout à fait une bonne idée de travailler dessus. Génial.

GEORGIA : Tu sais, je l’ai fait comme je travaille beaucoup l’intuition, mon intuition a pris le dessus.

LUC : L’intuition, c’est certainement la meilleure guide qu’on connaît et de loin.

GEORGIA : Oui.

LUC : Super. Bravo. J’ai cru voir aussi que tu avais travaillé avec ton compagnon aussi?

GEORGIA : Oui. J’ai travaillé avec mon compagnon et ça s’est super bien passé. Nous avons libéré une peur. Je ne sais pas comment on pourrait la qualifier, cette peur-là. C’est une peur d’être incompris, la peur de ne pas être compris.

LUC : Ça se manifestait comment?

GEORGIA : Ça se manifestait surtout par un renfermement quand il entendait quelque chose ou une parole de ma part où il se renfermait. Il se fermait comme une huitre et il boudait.

LUC : C’est très masculin, effectivement.

GEORGIA : C’est ça. Il se mettait à bouder pendant des jours. Ça pouvait durer jusqu’à une semaine quand même.

LUC : Ce n’est pas agréable quand même.

LUC : Ce n’est pas super agréable. Ça, c’est sûr.

LUC : Non.

GEORGIA : Et pour lui non plus d’ailleurs.

LUC : Parce que lui aussi il en souffrait, de ce truc-là?

GEORGIA : Oui, parce qu’il était conscient.

LUC : Il était conscient, mais il n’arrivait pas à faire autrement? Il était coincé avec ça?

GEORGIA : C’est-à-dire que pendant très longtemps, il a fonctionné de manière inconsciente. Il en voulait à la personne de lui avoir fait du mal, mais sauf que depuis qu’on se connaît, il a quand même…

LUC : Il a travaillé un peu?

GEORGIA : Il travaillait sur lui pas mal et il savait très bien que c’était une blessure qui était réactivée. Il était conscient que cette blessure été réactivée à chaque fois, mais il n’arrivait pas le maîtriser, à le contrôler.

LUC : C’est toi qui lui as proposé?

GEORGIA : Oui et non. Il m’a vu travailler sur mes propres peurs et lui il s’est dit : « mais super! » Il s’est fait une petite liste.

LUC : D’accord.

GEORGIA : Il m’a dit : « écoute, moi j’aimerais bien que tu me libères de celle-ci, la première, celle qui me pourrit la vie depuis des années et dont je veux me débarrasser une bonne fois pour toutes parce que je sais qu’elle est vraiment handicapante et qu’elle me pourrit la vie et elle pourrit notre vie. »

LUC : D’accord.

GEORGIA : « Je sais que ce n’est pas non plus super pour toi ».

LUC : Qu’est-ce que ça a changé?

GEORGIA : Qu’est-ce que ça a changé? Déjà, la séance s’est super bien passée et tout de suite après la séance, il était complètement un peu dans les vapes.

LUC : Oui.

GEORGIA : Il était vaporeux, mais il était bien. Il m’a dit : « oui, je suis bien. Je me sens comme dans du coton, mais je suis bien ». Et les jours qui ont suivi, il m’a dit : « je me sens plus léger, je me sens plus pétillant, je ne me suis jamais senti aussi bien de ma vie. » C’est ça qu’il m’a dit.

LUC : Jamais senti aussi bien de sa vie?

GEORGIA : Oui.

LUC : Ça, c’est cool.

GEORGIA : Je crois qu’il a lâché quelque chose d’énorme quand même. Il a lâché quelque chose de gros, de plus gros que ce qu’il croyait. Oui. Je pense que ça le dépassait un peu. Il est beaucoup plus détendu. Il est beaucoup plus léger, pétillant, détendu. Moi, je peux faire de l’humour sans que ça soit dramatique…

LUC : D’accord. Tu peux en faire plus.

GEORGIA : Disons que moi, je suis beaucoup plus détendue. Je sais que je peux parler. Je suis quand même quelqu’un de très spontané et c’est vrai que j’essayais de calmer un peu ma spontanéité parce que j’avais peur de blesser. Mais là, c’est bien parce que je peux continuer à être moi-même, à être spontanée, authentique et à dire ce que j’ai envie de dire alors que ce n’est pas forcément blessant.
Même pour ma phobie de l’autoroute, il pouvait se sentir agressé.

LUC : Oui, oui.

GEORGIA : Lui il ne se sent plus forcément blessé, touché, visé.

LUC : D’accord. Dans votre relation, ça change des choses, je suppose.

GEORGIA : Énormément. Ça a énormément changé de choses dans notre vie individuellement à tous les deux, chacun, mais ça a aussi énormément changé de choses dans notre vie de couple parce que maintenant on est beaucoup plus liés, plus confiants, plus légers. On a beaucoup plus d’humour. C’est beaucoup plus détendu. Oui. C’est vraiment un autre lien. C’est plus profond aussi.

LUC : Oui?

GEORGIA : Oui, vraiment. Ça, je ne m’y attendais pas franchement. Je ne m’attendais pas à ce que ma vie de couple soit magnifiée.

LUC : Magnifiée, carrément!

GEORGIA : Oui.

LUC : Ça m’émeut un petit peu.

GEORGIA : C’est vrai, sincère. Sinon je ne dis pas des choses. Je te le dis vraiment avec sincérité. Ça a magnifié notre vie de couple parce que tous les deux, on est débarrassés de poids, on est débarrassés de choses lourdes et on est plus légers. On est un peu comme pas insouciants, mais tu vois, on est plus…

LUC : Moins plombés?

GEORGIA : Plus joyeux. Oui. Il y a plus de joie et plus d’amour aussi. Oui. Il y a plus de confiance, plus de liberté, chose qui est essentielle dans un couple.

LUC : Oui, bien sûr.

GEORGIA : Même s’il y avait déjà beaucoup de communication, la communication pouvait être brouillée ou faussée par rapport aux peurs.

LUC : Oui, bien sûr. Oui.

GEORGIA : Et là, le fait que déjà nous parlions bien, on avait une très bonne communication, le fait qu’il n’y ait plus cette peur, la communication est encore plus fluide et plus spontanée et plus authentique.

LUC : Oui, plus authentique. Vous pouvez être vraiment chacun vous même et vous ouvrir complètement à l’autre.

GEORGIA : C’est ça, le grand secret. C’est qu’on peut vraiment oser être soi-même à cent pour cent sans avoir peur de blesser l’autre et ça, c’est chouette. Ça, c’est génial.

LUC : C’est énorme!

GEORGIA : C’est énorme. C’est énorme.

LUC : OK. Super. Vraiment super merci de tous ces partages. Ça a un impact sur toi, sur les gens que tu accompagnes, sur ton couple.

GEORGIA : Oui.

LUC : Jusqu’où ça va aller comme ça?

GEORGIA : Écoute : franchement, moi je suis aussi très remplie de gratitude par rapport à tout ça parce qu’ayant moi-même été libérée et sachant que je peux aussi libérer d’autres personnes, ça me remplit le cœur de joie et je me dis que c’est super de pouvoir aussi contribuer à ça et de permettre à d’autres personnes de se libérer et d’avoir le cœur plus léger, d’avancer dans la vie avec plus de confiance, avec plus d’élan sans avoir peur de tout parce que finalement, au bout du compte, on fait notre vie en fonction de nos peurs.

LUC : Malheureusement pour beaucoup.

GEORGIA : Oui, on se limite énormément et à partir du moment où les plus handicapantes, les plus lourdes ont sauté, c’est comme si d’un coup il y a l’oxygène qui arrive.

LUC : La vie, elle est quand même super cool. C’est tellement plus sympa, c’est plus cool.

GEORGIA : Exactement, c’est ça. La vie est plus cool. On se sent vachement plus serein, on est plus détendus, on est plus joyeux et les choses sont plus fluides.

LUC : Oui, c’est ça.

GEORGIA : On attire à nouveau finalement puisqu’on attire à nous ce que l’on est intérieurement quand même. Plus on est serein, on est léger, on est joyeux et plus on attire cette énergie à nous.

LUC : C’est ça.

GEORGIA : Et ça, ce n’est que du bonheur.

LUC : Merci. Merci beaucoup de tous ces partages. On a été un peu long, mais c’est tellement passionnant!

GEORGIA : Moi, je tiens surtout à te remercier parce que c’est toi le concepteur de cette méthode et c’est grâce à toi tout ça.

LUC : Merci beaucoup.

GEORGIA : Oui.

LUC : Ma valeur d’impact, elle est toute contente, je me sens vraiment utile, merci !.

GEORGIA : C’est sincère. C’est tout.

LUC : Merci beaucoup. Juste un dernier truc : s’il y a des gens qui hésitent encore et qui sont dans les mêmes difficultés comme ça, par exemple une phobie de l’autoroute parce qu’il y en a un paquet des gens qui ont ce genre de problème ou d’autres et qui hésitent à s’inscrire, à faire cette formation, qu’est-ce que tu leur dirais, toi?

GEORGIA : Je leur dirais simplement qu’après une séance NERTI — une ou plusieurs…

On est plus la même personne. On n’est plus jamais la même personne.

LUC : Ça veut dire qu’on est plus soi-même?

GEORGIA : On devient soi-même.

LUC : D’accord.

GEORGIA : On devient soi-même, véritablement soi-même. C’est-à-dire qu’on découvre sa vraie joie, sa vraie personnalité, celle qui ose, celle qui a l’audace d’aller de l’avant, celle qui n’a plus cette personnalité qui a peur, qui se retient. La vie n’est plus la même. On ne voit plus la vie de la même façon en tout cas. Moi, je trouve qu’on n’a plus la même vision de la vie.

LUC : Oui.

GEORGIA : Par contre, je peux comprendre que certaines personnes aient peur de s’engager dans une formation parce qu’aujourd’hui, il y a tellement de formations. On propose tellement de formations sur Internet. Je peux comprendre.

LUC : Oui. Justement, par rapport à ça, le fait que ça soit sur Internet et que ce ne sont pas en direct, est-ce que c’est gênant?

GEORGIA : Moi ça ne m’a pas gêné du tout. Bien au contraire, j’ai trouvé ça très confortable parce que j’ai fait ça comme je pouvais, au moment où j’en avais envie et c’est vrai que j’ai trouvé ça très pratique. Moi, je suis assez pragmatique quand même aussi.

LUC : Oui.

GEORGIA : J’aime bien les choses pratiques; ça va droit à l’essentiel. À la limite, des formations en live, j’en ai fait déjà et franchement là, je trouve que c’est une formation de qualité parce qu’il y a tout ce dont on a besoin, il y a toutes les explications. Je trouve que c’est très simple. C’est facile à comprendre. Je veux dire que c’est accessible, c’est très accessible et surtout, on est bien suivis.

LUC : D’accord. Tu ne t’es pas sentie seule ?

GEORGIA : Non, pas du tout alors que justement, dans certaines formations en live, on peut parfois se sentir moins accompagné.

LUC : D’accord. Ça peut paraître paradoxal.

GEORGIA : Oui. Oui, ça peut paraître paradoxal.

Mais moi qui quand même ai suivi beaucoup de formations, beaucoup de séminaires, je parle en connaissance de cause là sur ce coup parce que je suis quand même dans le milieu du développement personnel. Dans certaines formations en live, parfois on n’est pas aussi bien accompagné et là j’ai trouvé qu’il y avait un suivi très sérieux. D’ailleurs, on a un échange qui est très régulier et vous êtes parfaitement accessible. Il n’y a vraiment aucun souci. Pour moi en tout cas, aucun souci.

LUC : Tu dis « vous », ce n’est pas parce que tu me vouvoies. C’est parce qu’il y a Thomas aussi.

GEORGIA : Oui, toute l’équipe.

LUC : C’est ça. Et Farah aussi qui répond.

GEORGIA : Farah et Thomas, bien sûr.

LUC : Oui.

GEORGIA : Oui, oui. Pour vivre sans ses peurs limitantes, ça n’a pas de prix. Ça vaut tout l’or du monde.

LUC : Oui. Des fois, ce que je dis aussi, c’est que si l’argent ça ne sert pas à aller mieux, je ne sais pas à quoi ça sert.

GEORGIA : Oui, puis bien des fois on achète des choses bien plus chères qui ne nous servent pas spécialement et là j’avoue que je n’ai eu aucune hésitation et je me suis dit : « il ne manquait plus que ça, faire sauter ça pour… »

LUC : Pour vivre.

GEORGIA : Oui. Enfin ! , j’ai envie de dire. Enfin !

LUC : Enfin. Oui. Pour enfin vivre.

GEORGIA : Oui.

LUC : C’est un beau mot de la fin.

GEORGIA : Oui.

LUC : On peut dire ça : « vivre enfin ».

GEORGIA : Enfin. Oui.

LUC : On va s’arrêter là. Ceux qui regardent cette vidéo, si ça vous tente aussi de vivre votre vie aussi, de vivre enfin votre vie, de vous libérer de votre phobie de l’autoroute ou de n’importe quelle autre phobie, d’être vraiment vous-même comme la vit Georgia, vous connaissez le truc : nerti.fr. Il y a des vidéos. Si vous voulez vous inscrire derrière, vous vous inscrivez et ça sera nickel.

GEORGIA : C’est bien.

LUC : Merci beaucoup, Georgia.

GEORGIA : Merci, Luc.

LUC : Merci de tout ce que tu nous as partagé.

GEORGIA : C’est avec plaisir. Merci. Merci à toi. Merci à l’équipe.

LUC : Avec plaisir. OK. Ciao.

GEORGIA : Au revoir.

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