Quelles sont les origines du manque de confiance en soi ?

Quelles sont les origines du manque de confiance en soi ?

Combien de fois avez-vous eu l’impression que vous n’étiez pas capable de mener à bien une tâche ou que vous n’aviez pas les compétences pour un poste ? Le manque de confiance en soi nous empêche de relever de nouveaux défis. Il est important de découvrir d’où il vient ainsi que ses causes afin de pouvoir le surmonter. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les origines du manque de confiance en soi.

Manque de confiance en soi et l’enfance

Pendant l’enfance, l’esprit d’un enfant est malléable et facilement influençable, sans compter qu’il est incapable de discerner le bien du mal. Il vit, interprète et intériorise les événements. En fonction de son expérience et de son tempérament spécifique, un concept de bien ou de mal se forme. Il y a donc, d’une part, les facteurs contextuels, l’environnement dans lequel il est élevé et le rôle joué par ses parents, et d’autre part, son choix de manière inconsciente sur la façon de réagir face à tout ce qui se passe autour de lui. Le manque de confiance en soi est sans aucun doute déterminé par des expériences fortes telles que des expériences punitives, le manque de reconnaissance, la négligence des besoins primaires de l’enfant et le manque d’encouragement. On note également des expériences physiques, psychologiques et émotionnelles, l’abandon et la solitude. En plus de ces facteurs qui sont à la base du manque de confiance dès l’enfance, il en existe d’autres qui peuvent faire partie de l’histoire évolutive d’une personne.

Manque d’affection

Un enfant qui grandit dans un contexte familial dépourvu d’amour et de gestes d’affection grandira avec des insécurités et complexes. Quand ses parents sont incapables de le rassurer lorsqu’il a peur, de reconnaître et de satisfaire ses besoins affectifs et physiques, il  aura du mal à avoir confiance en lui.

Hypercritique 

Un enfant sera convaincu qu’il n’est pas capable et n’aura pas confiance en lui et en ses capacités quand il est critiqué ou réprimandé et corrigé pour ses attitudes. Il aura plutôt du mal à reconnaître ses compétences et qualités personnelles.

Expériences traumatisantes 

Les abus, qu’ils soient physiques, émotionnels ou sexuels, entraînent souvent des sentiments de honte et même de culpabilité. L’individu peut avoir l’impression qu’il n’est pas digne d’être aimé et respecté et grandir avec des séquelles très graves. Les personnes qui ont subi des violences psychologiques ou physiques peuvent souffrir d’une forme grave d’anxiété et de dépression. Cela peut interférer avec sa capacité à mener une vie épanouissante.

Comparaison 

Comparer un enfant avec d’autres pairs, en particulier ses frères et sœurs plus âgés qui ont manifestement déjà développé de bonnes aptitudes et compétences, peut le conduire à se sentir “bête” et à perdre confiance en lui. Nous avons tous vu ou entendu des parents dire à leur enfant : “Regarde à quel point ton frère est doué au football” ou “Ta sœur est plus intelligente ou belle que toi”. Ces commentaires donnent à l’enfant l’impression qu’il est inférieur à ses pairs.

Épisodes de harcèlement et d’exclusion sociale

Le fait d’être harcelé par des intimidateurs affecte également la formation d’un sentiment fragile de soi. Les camarades de classe peuvent être la cause d’anxiété, de stress et d’une véritable forme de dépression. L’appartenance à un groupe sportif ou d’ami est importante pour le développement des compétences sociales. Se voir exclure de ces groupes peut être une source de manque de confiance en soi.

Se mettre en colère quand l’enfant fait une erreur

Lorsque les parents réagissent de manières excessives aux erreurs de leur enfant, ils ont peur d’essayer de nouvelles choses à l’avenir. Il est important de savoir utiliser les erreurs comme outils d’apprentissage afin que les enfants aient la confiance nécessaire pour gérer leurs erreurs prochainement.

Facteurs socioculturels

Trahison, fin d’une relation

Lorsque vous vivez la fin d’une relation, surtout après une trahison, vous êtes obligé de vous confronter à l’autre personne et à ce qu’elle a de plus que vous. Cela peut affecter votre confiance pour la prochaine relation, si bien que vous aurez tendance à vous négliger. Il existe des astuces pratiques pour lutter contre le manque de confiance en soi en couple.

Faillite, chômage

Les problèmes au travail conduisent au découragement et aux crises dépressives sur le plan professionnel. Il peut être très décourageant de se retrouver au chômage après une faillite de l’entreprise, une rétrogradation ou un licenciement. Faire partie d’un groupe social qui ne vous respecte pas ou ne vous valorise pas peut vous faire sentir mal, provoquant de l’insécurité. Heureusement, de bons conseils vous aideront à améliorer votre confiance en soi au travail.

Objectifs irréalistes et échec

Si une personne a des objectifs irréalistes, le fait de ne pas les atteindre peut-être l’une des causes du manque de confiance en soi. Ceci est valable pour les résultats scolaires, professionnels et sociaux. En mettant la barre trop haut, vous pourriez ne pas atteindre vos objectifs. Une telle situation conduit au découragement et vous fait croire que c’est peut-être parce que vous en êtes incapable.

L’auto-critique

Si vous vous dites souvent que vous ne valez rien, que vous êtes inférieur ou que vous avez constamment des pensées négatives, vous continuerez probablement à les ressentir et à penser de la même façon. Vous pouvez vous retrouver à vous parler en ces termes :
  • “Seuls les autres peuvent se sentir bien dans leur peau.”
  • “C’est de ma faute si je ne trouve pas de gens qui sont sympathiques avec moi.”
  • “Les bonnes personnes ne resteront jamais avec quelqu’un comme moi”.
Avec le temps, les pensées négatives peuvent devenir si fréquentes que l’individu finit par les vivre comme des faits. Un véritable cercle vicieux se crée, semble difficile à arrêter et devient très dangereux. Ainsi, vous êtes plus affecté émotionnellement par tout type d’échec ou d’erreur, et vous exagérez toujours les événements dans une perspective négative. D’autres éléments typiques pour reconnaître l’auto-critique sont :
  • La tendance à interpréter la plupart des commentaires comme critiques à un niveau personnel. 
  • Les symptômes typiques de l’anxiété sociale et des difficultés relationnelles associées.
  • Une tendance plus générale au pessimisme.
Se soucier du jugement des autres et se comparer constamment à ses collègues peut être un facteur du manque de confiance en soi.

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