Résilience : comment la cultiver avec NERTI
29/12/2017 2022-08-10 7:55Résilience : comment la cultiver avec NERTI
Résilience : comment la cultiver avec NERTI
Lors de formations en live ou dans les webinaires, je suis régulièrement interrogé sur la résilience.
C’est une faculté qui peut sembler être innée pour certains, presque magique.
Cela peut être le cas parfois, c’est vrai…
Mais je vais vous démontrer que nous pouvons tous avoir cette qualité et je vais vous expliquer comment la cultiver avec NERTI.
Résilience?
Originellement, la résilience vient de la physique !
En fait, c’est la propriété physique d’un matériau qui lui permet de retrouver sa forme après avoir été comprimé ou déformé.
En gros, c’est un peu comme de l’élasticité.
Un exemple parlant : un matelas à mémoire de forme
J’aime beaucoup cette définition, elle colle exactement à ce qu’est la résilience pour les êtres humains : se retrouver comment vous étiez avant une perturbation importante voire un traumatisme.
L’art de naviguer entre les torrents
Pour Boris Cyrulnik, qui a introduit la notion en France, c’est “l’art de naviguer entre les torrents”.
Souvent, on parle de capacité à rebondir malgré une épreuve traumatisante.
C’est spectaculaire avec certains enfants.
Ils ont pu être exposés à des scènes très violentes ou avoir subis des traumatismes majeurs (perte d’un parent, violence, viol…)
Et on retrouve des adultes équilibrés, bien dans leurs baskets, allant de l’avant en dépit d’un bagage qui peut sembler très lourd à porter.
Mais la résilience ne concerne pas que les enfants.
Les adultes, à un moment ou un autre de leur vie, peuvent être amener à affronter un événement grave et/ou traumatisant.
Les études estiment qu’un adulte sur deux sera concernés dans sa vie.
Alors, que considère t-on comme une perturbation importante ou un traumatisme ?
Il s’agit de la mort prématurée d’un proche, d’un accident qui laisse des séquelles, d’une maladie grave, voire une perte d’emploi brutale.
En fait, toutes les situations vécues qui vous ont donné l’impression que votre vie ou celle de vos proches était mise en jeu.
Vous le savez bien, la vie n’est pas un long fleuve tranquille….
Se préparer?
Je ne voudrais pas que mes propos vous donnent le sentiment que je suis un oiseau de mauvais augure qui vous propose de vous préparer aux pires des catastrophes !!!
Ceux qui me connaissent savent que je cultive l’optimisme et la joie de vivre au quotidien !
Par contre, je suis persuadé que cultiver sa capacité à être résilient est foncièrement un moyen d’être plus heureux et pleinement soi-même !
La résilience n’est pas une qualité unique : c’est un faisceau d’attitudes, de positionnements, de réponses à des traumatismes.
Et c’est cet ensemble qui va vous permettre de faire face et de revenir à votre point d’équilibre, de bien-être existant avant la situation traumatisante.
Victime passive
Premièrement, et cette attitude est fondamentale, vous ne devez jamais vous considérer comme une victime passive.
Je ne parle pas du statut de victime d’un point de vue judiciaire.
Cette étape est indispensable lorsque la loi a été enfreinte.
Le statut de victime participe à la reconnaissance du délit ou du crime et à la réparation nécessaire.
Par contre, toutes les personnes qui ont dépassé un traumatisme, même de l’enfance, ont réussi à dépasser la position de victime.
Elles ont refusé d’être cantonnées dans ce statut.
Certes, une certaine reconnaissance permet d’obtenir de l’attention, de la bienveillance, un regard particulier des autres.
Le problème, c’est que vous vous retrouvez prisonnier des bénéfices secondaires de cette posture.
Finalement, la souffrance devient auto-entrenue et ne s’arrête jamais…
Sortir du piège
Il existe un moyen simple de ne pas tomber dans ce piège.
C’est une petite gymnastique de l’esprit à pratiquer au quotidien.
Au début, il faut y penser régulièrement, puis, un automatisme se met en place.
C’est très simple : si vous êtes attentif, vous allez vous rendre compte que, sans arrêt, vous vous positionnez en tant que victime.
Je vous entends d’ici protester !!!!
Démonstration : il est 19h, vous rentrez super fatigué par une grosse journée et là, sous vos yeux, la voiture devant vous prend la seule place disponible du quartier…
Réaction : “j’en ai ras-le-bol, c’est toujours pareil !
J’ai eu une journée de m… et en plus un abruti à qui j’ai rien fait ne pique LA seule place!!”
Je sens que ça vous parle !
Ce genre de situation se reproduit à un nombre incalculable de fois dans la journée : la machine à café qui ne fonctionne plus quand vient votre tour; vous avez choisi la mauvaise caisse, c’est la caissière la plus lente du supermarché; la petite dernière a attrapé la gastro, c’est toujours sur votre progéniture que ça tombe, etc…
En soi, avec du recul, c’est drôle.
Cependant, je sais, pour l’avoir expérimenté de nombreuses fois, que cette façon de se victimiser n’est pas un bon calcul sur le long terme.
Votre cerveau fait bien ce qu’il fait souvent… si vous vous mettez très régulièrement dans une position de victime, il y a de grande chance pour qu’un jour, suite à un traumatisme, vous restiez bloqué dans ce statut.
Je le redis, c’est une posture, ce n’est pas ce que vous êtes.
Alors, changez de regard sur ce qui se passe dans votre vie!
Voir la coupe à moitié pleine !
La vie n’est que nuances et subtilités… rien n’est jamais tout rose ou tout noir.
Vous avez loupé la seule place du quartier, c’est peut être vrai… mais vous avez une voiture et vous allez rentrer dans votre appartement.
Ce n’est pas le cas de la personne que vous voyez souvent avec son écriteau devant la boulangerie.
La machine à café est out? Vous prendrez un thé, la théine est encore plus puissante que la caféine !!
Votre petite dernière à attrapé la gastro ?
Vous vivez en France, dans une pays où l’accès aux meilleurs soins est facile et gratuit… d’ici 2 jours, votre enfant sera sur pieds.
Par contre, si vous viviez dans les montagnes du Kouch, aux confins de l’Afghanistan, du Tadjikistan et de la Chine, une gastro pour un enfant est rapidement un drame (région avec le taux de mortalité enfantine le plus élevé au monde…)
Confiance en soi
Toutes les personnes qui ont surmonté un évènement traumatisant avaient la croyance qu’elles allaient s’en sortir par elles-même.
La confiance en soi est la deuxième clé de la résilience.
La bonne nouvelle est qu’elle peut, elle aussi, s’entretenir au quotidien.
Comment?
J’ai envie de vous proposer différentes pistes !
A vous de trouver celle qui vous parle le plus, qui vous correspond ou que vous êtes certains de mettre en œuvre facilement.
Faire du sport est une approche facile et très efficace pour gagner en confiance en soi.
Si vous vous sentez bien dans votre corps, en forme, vous avez naturellement plus d’assurance.
Par ailleurs, la pratique sportive est aujourd’hui reconnue aussi efficace que les traitements dans la le traitement de la dépression légère ou modérée…
De quoi vous motiver à vous mettre au sport !
Différentes techniques permettent de renforcer la structure émotionnelle et par ricochet, la confiance en soi : cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience, sophrologie, psychologie positive.
A vous de tester!
Avoir des rêves
Et oui !!
Avoir des rêves grands, incroyables, fous…. c’est une des conditions pour être en capacité de résilience.
Et je crois que c’est une des conditions pour avoir une belle vie, tout simplement !!!
Croyez en vos rêves, rêvez grand !
“Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles” comme le dit Oscar WILDE !
Et NERTI dans tout ça?
NERTI
En fait, la capacité de résilience et NERTI sont des phénomènes assez proches.
Je m’explique : la résilience est une capacité de “retour à la normale” qui permet de dépasser l’expérience traumatisante.
Malgré le traumatisme, un équilibre est retrouvé, équivalent à celui qu’il était avant.
Avec NERTI, je vous propose aussi “un retour à la normale”.
La méthode NERTI permet de revenir à un état physiologique, normal.
C’est une normalisation d’un processus naturel qui ne s’est pas déroulé comme il aurait dû.
Lors d’une situation particulière, notre cerveau reptilien est resté “bloqué”.
Ce type de situation se déroule généralement in utero ou dans la toute petite enfance.
Comment savoir si on a des hyper-réactivités?
C’est très simple : si vous réagissez ( à une situation, une parole, un lieu…etc) d’une façon anormale, vous avez une hyper-réactivité.
Et vous savez que ce n’est pas normal parce que vous vous dites que vous ne devriez pas réagir ainsi.
Vous n’êtes pas une personne phobique, colérique, hyper-timide, etc…
Ce n’est pas ce qui vous définit, ce que vous être, ce n’est pas vous.
Vous êtes profondément calme, apaisé et serein.
Apprendre à normaliser ses hyper-réactivités est un gage certain de mieux-être.
Mieux encore, la maîtrise de la méthode NERTI vous renforce pour le jour où vous auriez à vivre une expérience douloureuse ou traumatisante.
Vous pourrez alors vivre ce qu’il y a à vivre en étant profondément vous même et en ayant confiance en votre capacité à surmonter l’épreuve.
Si mon approche vous intéresse, inscrivez-vous gratuitement pour accéder aux vidéos NERTI.
Prenez soin de vous.
Luc Geiger