RUPTURE et blessure émotionnelle d’abandon : comment se sortir de la souffrance ?
17/11/2020 2022-08-10 7:55RUPTURE et blessure émotionnelle d’abandon : comment se sortir de la souffrance ?
RUPTURE et blessure émotionnelle d’abandon : comment se sortir de la souffrance ?
Blessure émotionnelle d’abandon, moi ? Jamais !
Depuis mon divorce, il y a déjà quelques années, je sentais bien que j’étais ambivalente dans ma représentation de la vie de couple.
Au fil d’échange avec un ami, il m’avait évoqué le fait que je souffrais certainement d’une blessure émotionnelle, celle de l’abandon.
Je me souviens lui avoir répondu : « Ok, si tu le dis ! » et j’étais passée à autre chose.
Cartésienne, je l’écoutais et plaisantais comme d’accoutumer sur le sujet. Et lui me regardait d’un air désespéré que je ne daigne pas le prendre au sérieux.
Mais, dans les fais je plaisantais, mais j’écoutais ce qu’il me disait.
Je savais qu’il y avait certainement une part de vraie sur le regard qu’il me portait.
D’un côté, j’avais envie de revivre une belle histoire d’amour, et de l’autre mon cerveau mettait en place autour de mon coeur des barrières, que dis-je, des forteresses, avec douves, mâchicoulis, barbelés, surveillance électronique !
J’avais peur d’aimer, car peur de souffrir à nouveau ! Alors, on ne passe pas !
Heureuse dans ma vie de femme libre et indépendante, être en couple n’a jamais été un besoin.
Je n’ai et n’avais pas besoin d’une roue de secours ou d’une béquille.
Je voulais cependant bien dire à ceux qui voulaient l’entendre que je n’avais pas de place pour une relation de couple dans ma vie.
J’en étais même arrivée à la conclusion que je n’étais pas faite pour être en couple.
Je suis une femme libérée !
Une femme libérée, qui profitait et profite de la vie et brûlait la chandelle par les deux bouts.
Mes seules histoires un peu sérieuses ont été avec des hommes qui n’étaient pas vraiment libres dans leur tête pour s’engager.
Je me persuadais que ça m’arrangeait, car ça me laissait plus de liberté.
Et puis je regardais cet ami qui m’avait lancé que j’avais une blessure de l’abandon, lorsqu’il est avec sa compagne.
Il a connu Nathalie à plus de quarante ans, ils sont ensemble depuis plus de 10 ans et quand ils se regardent ont peut voir leurs yeux briller d’un amour tel qu’il était au premier jour.
Je trouvais ça beau et émouvant de les voir ainsi, et cela me donnait l’espoir finalement que c’est possible !
Le printemps dernier, protégé par le confinement je me suis laissée aller à échanger avec un homme et à lui ouvrir mon cœur. Je ne risquais rien, nous étions confinés, pas de risque de le rencontrer avant un moment, pas de risque de m’engager !
Au fil de nos échanges, je me suis ouverte à la possibilité de reprendre une véritable vie affective.
Cet homme semblait réunir tous les critères qui me semblait alors essentiels : sportif, libre car séparé, et surtout, je me sentais en sécurité.
Sortie de confinement nous nous sommes rencontrés et les choses ont été très vite. Nous semblions être sur la même longueur d’onde avec les mêmes intérêts pour les défis.
En plus, mes enfants l’adoraient : bref, que du bonheur !
Mais très vite la relation s’est compliquée et m’a tiré vers le fond.
J’aurai dû rompre plus tôt, mais quelques part je voulais y croire. Puis, la souffrance engendrée par notre relation est devenue tellement insupportable qu’il fallait rompre !
Je ne me souvenais pas que ça faisait si mal !
Je ne m’en rappelais plus, mais qu’elle est lourde et douloureuse la souffrance qui émane des suites d’une rupture !
Qu’elle soit voulue ou subie, quand elle touche une blessure émotionnelle d’abandon, et oui car c’était bien elle qu’on était venu toucher, l’intensité est insupportable.
Il m’arrivait de me sentir aspirée vers le fond.
Cette impression étouffante de ne plus réussir à respirer.
Ce fardeau que j’avais l’impression de porter sur mon dos, tel un sac à dos rempli de plomb.
Cette douleur viscérale qui me donnait l’impression que la vie ne reprendrait jamais de ses jolies couleurs.
Chaque matin, mes premières pensées au réveil s’en allaient vers l’être qui avait fait partie de ma vie.
Son absence me laissait un vide semblant impossible à combler.
Chaque soir, en me couchant mes pensées se repassaient en boucle cette histoire que mon cerveau venait me raconter inlassablement.
Cette histoire des bons moments passés et désormais perdus.
À croire qu’il nous rend amnésiques des moments de souffrance qui nous ont amenés à prendre des chemins différents.
J’essayais en vain de me raisonner, car cet état n’était pas moi. Il m’était insupportable de ne pas réussir à aller vite mieux.
J’avais beau me dire que ma souffrance ne devait pas être à l’image du tonneau des danaïdes.
Que je me devais, pour moi et pour mes enfants, de trouver la solution pour faire en sorte que le seau se remplisse et se vide une bonne fois pour toutes.
Que la souffrance devait s’effacer au fil du temps, car le temps devait faire son œuvre.
Qu’il n’était pas normal que celle-ci persiste dans le temps avec la même intensité.
Pourtant, une autre partie de moi me disait que c’était normal, que ma douleur était due à la situation que je vivais.
La réalité est que les séparations font fréquemment ressortir des blessures émotionnelles inconscientes :
blessure émotionnelle d’abandon, d’humiliation, du rejet, de trahison, d’injustice.
Ces blessures quant à elles, provoquent en nous une hyper-réactivité émotionnelle.
Et voilà, il avait raison cet ami ! J’avais bien des blessures émotionnelles !
Comment savoir si nous sommes face à une hyper-réactivité émotionnelle ?
Si notre souffrance ne s’atténue pas au fil des jours !
Certes, il est normal de souffrir, de faire le deuil du passé…
Mais, si nous ne souffrons pas de blessure émotionnelle, l’intensité de la souffrance physique et psychologique doit réellement s’atténuer de façon significative au fil des jours.
Ressentir de l’abandon n’est pas normal.
Alors, si vous croisez une personne qui semble être en hyper-réactivité émotionnelle suite à une rupture, vous pouvez lui dire, avec beaucoup d’amour :
“Peut-être que ce serait le bon moment de faire un NERTI, non ?
Elle doutera probablement, comme moi, de la pertinence de votre remarque.
Mais si elle se décide à utiliser le nettoyage émotionnel, vous risquez d’être étonné de voir qu’elle se sentira libérée immédiatement.
Vous serez le témoin et aurez le plaisir de voir à quel point ça lui a changé la vie.
Pour ma part, j’étais encore dans la tempête de ma souffrance.
Une véritable descente aux enfers émotionnelle.
J’avais perdu l’appétit.
J’étais irritable.
Je manquais de patience avec mes enfants.
Je me levais et me couchais en pleurant.
J’avais sans cesse le plexus oppressé, un point que je n’arrivais pas à évacuer.
Je ne me reconnaissais pas.
Je pensais que c’était une réaction normale, due à la fin de cette courte histoire et à ma décision de rompre.
Mais en réalité, il n’en était rien.
Mon mal être ne passait pas avec le temps et celui-ci était, semble-t-il disproportionné par rapport à la situation.
Je ne le voyais pas, mais j’étais bel et bien en train de souffrir de ma blessure émotionnelle d’abandon.
Et si tu essayais NERTI ?
Et un jour alors que j’échangeais avec mon meilleur ami, qui connaissait lui aussi la méthode NERTI, il m’a dit :
« Mais Cindy, qu’est-ce que tu attends pour faire un NERTI ? »
Sur le moment, j’ai été assez dubitative.
Alors que je connais la méthode NERTI depuis des années, je n’imaginais pas que ma tristesse pouvait être due à une blessure émotionnelle d’abandon.
Je ne pensais pas que cela pouvait engendrer ainsi une réaction excessive par rapport à la réalité de la situation.
J’étais persuadée que ma réaction était normale, qu’il fallait que je l’accepte et que le temps ferait son travail.
Mais il n’en était rien…
Finalement j’ai immédiatement suivi son conseil et je me suis décidée à faire une séance NERTI.
Je me suis sentie épuisée certes, mais tellement légère.
Je n’avais plus du tout envie de pleurer.
Ce poids insupportable que je ressentais depuis des jours s’en était allé comme par magie, définitivement.
Je ne dis pas que durant quelques jours encore, je n’ai pas eu de moments de nostalgie et un brin de tristesse, mais ma véritable souffrance s’en était allée.
J’étais libérée, j’étais de nouveau moi-même !
Si je peux me permettre de vous transmettre un conseil :
Ne laissez plus vos blessures émotionnelles gangrener vos vies !
Alors, si vous aussi dans ce genre de situation vous sentez que votre corps réagit douloureusement à vos émotions.
Si vous aussi, vous avez des réactions qui semblent disproportionnées.
Si vous aussi, vous sentez que la souffrance est en train de ruiner votre vie.
N’hésitez vraiment pas.
Contactez un Maitre-Praticien NERTI ou mieux encore :
Profitez de l’occasion pour vous libérer par vous-même de votre blessure émotionnelle d’abandon.
COMMENT ?
En vous formant à la méthode AUTO-NERTI.
La méthode Auto-NERTI, nous apprend à nous libérer seul, de toutes hyper-réactivités émotionnelles, comme ma fameuse blessure de l’abandon. Nous acquérons ainsi les compétences pour devenir notre propre thérapeute.
Depuis que je connais la méthode, je n’hésite pas à l’utiliser dès que je repère que j’ai une hyper-réactivité.
Moi femme de défis, il était en tout cas hors de questions que je laisse des blessures émotionnelles me pourrir la vie !
NERTI, c’est désormais la baguette magique, qui me permet en autre d’être la pleine expression de moi-même !
Et alors que je n’y croyais pas avant de vivre cette expérience, j’ai maintenant comme projet de devenir Maitre-Praticienne NERTI et de pouvoir devenir à mon tour, une ressource et pouvoir aider les autres à se libérer à leur tour.
Car j’ai l’intime conviction que pour être bien avec les autres, et notamment en couple, il faut d’abord être heureux et bien avec soi-même !
En attendant de vous compter parmi la grande famille NERTI,
comme le dit Luc :
“Prenez bien soin de vous”.
Cindy LE FALHER
Rq : le contenu de ce site est inspiré par le travail et la réflexion de Luc Geiger : le concepteur de la méthode NERTI (Cliquez sur ce lien si vous voulez en savoir plus sur Luc Geiger) |